L'EXPRESSION DE CHACUN

Chaque année, des milliers d’espèces disparaissent et nos écosystèmes s’effondrent. En France, nous sommes le 6e pays au monde à héberger le plus d’espèces menacées. Pourtant, nous avons encore le pouvoir d’agir !

86 % des Français·es reconnaissent que leur avenir est lié à la biodiversité. En recréant des espaces naturels, en réduisant la pollution et en favorisant la cohabitation avec la faune et la flore, chacun·e peut contribuer à protéger notre environnement.

Envie d’en savoir plus et de passer à l’action ? Découvrez les initiatives du Geres, coordinateur du Jour de la Terre en France, dans notre article dédié ! ⬇️🌱

Sécurité : Entre Réalisme et Responsabilité

À l’approche des municipales de 2026, la sécurité est plus que jamais un enjeu central du débat public. Tandis que certains élus sont accusés de laxisme, d’autres dénoncent des manœuvres électoralistes qui instrumentalisent la peur sans proposer de solutions durables. Pourtant, les faits montrent que l’insécurité n’explose pas, même si la situation se dégrade par endroits.

Les études démontrent que des dispositifs comme la vidéosurveillance n’ont qu’un effet limité sur la délinquance. Bien placées, les caméras peuvent aider à l’enquête judiciaire, mais elles ne constituent pas une réponse en soi. Pourtant, la pression politique pousse parfois les maires à adopter ces solutions coûteuses, donnant l’illusion d’agir sans réelle efficacité.

Face à des réalités locales très différentes, les élus prônent une approche pragmatique, où la prévention et la médiation prennent souvent le pas sur la répression. Mais tous s’accordent sur une évidence : la sécurité reste une mission régalienne de l’État. Son désengagement progressif oblige les communes à compenser, avec des moyens limités et des résultats incertains.

Plutôt que de céder à la surenchère sécuritaire, il est essentiel d’adopter des solutions adaptées aux territoires. Une politique efficace repose sur un équilibre entre fermeté et pédagogie, en associant forces de l’ordre, acteurs locaux et citoyens. Car garantir la sécurité ne se limite pas à surveiller : c’est aussi prévenir, dialoguer et agir en profondeur.

Un excellent article à lire sur la tribune du 21/03/2025

https://www.mairesdefrance.com/m/article/?id=28184

Regardez cette image. Ce qui devrait être une terre fertile, dédiée à la culture et à notre souveraineté alimentaire, est devenu une décharge sauvage. Malheureusement, ce type de détournement des terres agricoles n’est plus une exception. Partout dans notre région, les surfaces cultivables disparaissent sous la pression de la spéculation, des aménagements illégaux ou pire, des dépôts de déchets.

Pourtant, préserver nos terres agricoles, c’est préserver bien plus que du simple « terrain ». C’est garantir une alimentation locale et de qualité, maintenir des paysages vivants, et surtout, préserver notre environnement face aux dérives du béton et des pollutions.

Face à ce constat alarmant, il est urgent de prendre conscience de la valeur de ces terres et de leur rôle fondamental dans notre avenir collectif. Loin des discours fatalistes, des solutions existent : des politiques plus strictes contre l’artificialisation, une meilleure vigilance citoyenne, et un soutien accru aux agriculteurs qui font vivre ces espaces.

À nous de ne pas laisser faire. La terre est un bien commun, pas une ressource à gaspiller.

Et vous, que pensez-vous de cette situation ? Comment, à votre échelle, pouvons-nous agir pour protéger notre territoire ?

Une étude des coûts des piscines couvertes vient d’être publiée par l'Observatoire des finances et de la gestion publique locales, l'Afigese (réseau des financiers, gestionnaires, évaluateurs et manageurs des collectivités territoriales), et Angers Loire métropole.

Les auteurs rappellent des vérités communes à tous les équipements étudiés :

• Les piscines publiques sont des équipements structurellement déficitaires.

• La maîtrise des coûts des équipements tels que les piscines et centres aquatiques constitue un impératif pour assurer leur pérennité et, en définitive, pour permettre l’accès de toutes et tous au savoir nager et au plaisir de nager"

Ils précisent par ailleurs que la couverture moyenne des coûts par les recettes est de seulement 18%.

Mais c’est surtout leur conclusion qui est éloquente et rejoint nos précédents écrits, à savoir la nécessaire mutualisation de ce type d’équipement pour éviter une concurrence suicidaire. Or c’est ce qu’il se produira si les municipalités de Chateaurenard et de Saint-Rémy-de-Provence s’entêtent à maintenir en l’état chacune leur projet de complexe aquatique à seulement 12 km l’un de l’autre!

Comme le disent les auteurs en conclusion : "Une piscine, ouverte ou non, coûte à la collectivité par sa seule présence, à travers le coût d’investissement d’origine." On sait désormais que son fonctionnement, en dépit des recettes qu'il procure, ne change rien à l'équation : une piscine est un équipement très lourdement déficitaire. Un déficit qui se voit compensé par l'importance de son utilité sociale et peut être rectifié. Comment ? Les auteurs lancent quelques pistes : procéder par une approche territoriale large pour éviter toute concurrence entre communes et équipements, et anticiper la stratégie d’usage et la tarification bien avant l’ouverture. »

En savoir plus

Une étude met en lumière le vrai coût des piscines

Une ville comme Saint-Rémy est soumise à une pression sur le logement qui s’aggrave d’année en année avec, entre autres, pour conséquence des fermetures de classes. Le prix du foncier mais également la forte concurrence des meublés saisonniers limitent l’accès au logement pour de nombreux Saint-Rémois.

Plusieurs outils sont listés dans ce guide à destination des communes afin qu’elles se saisissent de cette problématique.

Pour que la réglementation concernant le changement d’usage s’applique à Saint-Rémy de Provence il est nécessaire de saisir le Préfet.

La procédure de changement d’usage est un dispositif qui vise à lutter contre la pénurie de logements. Elle permet aux communes qui connaissent des tensions importantes sur le marché du logement de prévenir leur aggravation.

A noter : cette procédure ne s’applique pas aux résidences principales louées au maximum 120 jours/an. Elle interdit en revanche la location, sans avoir obtenu l’autorisation de changement d’usage, d’une résidence secondaire.

Le ministère du Logement publie un guide sur la réglementation des meublés touristiques (banquedesterritoires.fr)